
La réponse du gouvernement publiée jeudi sur internet – en porte-à-faux avec l’avis de la gauche et du Bureau de prévention des accidents (bpa) – ne contient aucune justification.
Selon la commission des transports du National à l’origine du texte, le droit en vigueur est contraire à la liberté de concurrence. Les commerces des aires d’autoroute sont fortement pénalisés car leurs concurrents situés juste après les sorties d’autoroute sont autorisés à vendre de l’alcool.
Responsabilité individuelle
Aucun pays limitrophe de la Suisse n’a instauré une telle interdiction. La majorité des clients des restaurants situés sur les aires d’autoroute qui consomment de l’alcool sont des passagers, assure la commission.
Tout conducteur est tenu de respecter la loi, notamment en ce qui concerne l’alcoolémie au volant, mais cela relève de la responsabilité individuelle, estime-t-elle.